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 Brûlant d'un feu de sang

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Isio
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Isio

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Mer 2 Mar - 15:38

Brûlant d'un feu de sang Young_11

Il n'y a aucun rayon de soleil qui filtre au travers des vitres de la fenêtre. Le temps est morne et gris, comme elle. Comme moi.
J'écris pour ne pas oublié. Car j'oublie. J'oublie qui je suis, j'oublie où je suis, et j'oublie pourquoi je suis là où je suis. A qui appartient cette mémoire, ce souvenir. Je l'ai oublié. J'ai mal à la tête. Cette douleur sur le côté. J'ai envie de pleurer, mais aucune larme ne coule de mes yeux. Elles sèchent instantanément juste derrière ma rétine. Cette boule en moi, dans le creux de mon estomac, est comme confiné. Une douleur moite de sentiments bloqué, étouffé, ankylosé, qui tapent contre une porte hermétiquement fermé par mes propres soins. Ils me font peur. Que pourrait t'il bien se passer s'ils sortaient.  Ils m'envahiraient, et me noieraient dans un tourbillon incontrôlable. Mais je dois garder le contrôle, il le faut.

Mon dernier souvenir important ? souvient toi, allez Isio. Je sais que tu peux le faire. il y a forcément quelque chose derrière ce mur de coton blanc qui enveloppe tes pensés.

Une heure, je viens de passé une heure à me trituré la cervelle en tournant en rond dans ce bureau. Sans que rien ne vienne. Je ne demande qu'un flash,  un tout petit flash, même si ce n'est pas autant que la dernière fois. ça remonte à quand déjà ? Je sens pourtant bien ma vie défiler, j'entand ce tic tac de pendule dans mon crane, un peut le même bruit que fait cette oiseau, entrain de taper du bec contre la fenêtre deho...

ça y est. Je me souviens, je me souviens de quelque choses. Comme un tableau jetté en pleine figure. J'ai 14 ans. C'était il y a quelques heures. Des plumes, elles volent autour de moi,  emporter par une brise de courant d'air dans cette ruelle. Il y avait cette homme, le regard posé sur moi. Il me regardait. Je suis entré en lui,  dans sa tête, sa mémoire. Alors, je ne suis donc pas chez moi, si demeure je possède. Ce bureau n'est pas le mien, cet encrier n'est pas le mien.
Où suis-je. les décors de ses souvenirs, d'un souvenir, d'un souvenir...

J'ai fouillé la pièce. J'ai trouvé une pièce d'identité. Edward Dumel. Qui est-ce ? Je doit partir, je doit quit... J'entend du bruit qui viens d'en dessous du sol. J'entend des pas. Quelqu'un monte.


J'ai pénétré ses souvenirs. Mais il est mort maintenant. En tout cas, il mourra dans quelques années, quelques jours ou peut être quelques heures, et il mourra de mes propres mains. L'agresseur.
Je suis entré dans un bar, emmitouflé sous un épais manteau sombre à capuche trop grand pour moi, afin que personne ne me vois, et aussi pour évité la pluie qui tombe à torrent dehors. Dedans, je n'ai pas froid. Les radiateurs sont en marche et le plus proche de moi se situe juste devant ma table.
Étrangement le léger brouhaha des discutions avoisinantes m’apaise, me donne la sensation d’être caché, de passé inaperçu.
J'écris, tant que je le peux.

Tout à l'heure, ou plutôt tout à l'heure de mon temps à moi, car en réalité je ne sais pas vraiment de quel tout à l'heure je viens.

Tout à l'heure, j'ai tué un homme. Un homme que je ne connais pas. C'est arrivé si vite. était-ce la première foi ? Combien de meurtres ai-je commis avant celui-là ?
J'ôte une vis et je ne ressent rien de particulier vis à vis de ça.

Après avoir entendu les pas monter dans la pièce où je me trouvais, j'ai courue me cacher dans un placard, en laissant les portes entre-ouvertes. Par le liserai d'ouverture, je vis deux hommes franchir le seuil de la porte. Le premier était entré en ouvrant la porte à la volée.

"- Non je vous en pris. disait celui qui suivait. Il avait l'air paniqué.

- Pensais-tu réellement pouvoir me le caché si longtemps Dumel ? fit le premier d'un ton menaçant.

- Je... Je... Enfin John, comprenons nous bien, il est certain que... Il fut interrompu.

- Il est certain que ton petit manège touche à ça fin, coupa le dénommé John."

Mon champs de vision était très restreint par les deux porte du placard quasiment refermé sur moi. Je distingué brièvement un bout de l'épaule de cet Edward Dumel. Les bruits que faisait John me laissaient deviner qu'il était entrain de mettre la pièce sans dessus dessous, à la recherche de quelque chose. Un Objet ? Quelqu'un ? Non impossible, il n'y avait que moi dans cette pièce. Je l'ai moi aussi fouillé.

John se déplaçait vivement, ses pas martelant le plancher, mettant à sac le moindre des recoins du bureau.

Edward, pendant ce temps là, imploré le calme de John :
"Il n'y a rien ici, s'il te plait, arrête." Il s'était déplacé dans mon champ de vision, dans lequel John s’immisça lui aussi d'un coup pour prendre Edward par le col de son manteau et le plaquer contre le mur d'en face. Il lui chuchotais des mot d'une rage basse à l’oreille que je ne put distinguer.
Le front de l’agressé luisait de sueur froide.
John leva son bras droit, au bout duquel il arboré une main crispé, qui se moula, se modula, se morpha, en une lame acéré qu'il brandi sous le cou d'Edward.

"- C'est ta dernière chance Dumel. Ou-est-ce ?!!"

Une goutte de sang perla et coula le long du cou de se dernier et alla s'égarer sous son manteau de cuir. Il tremblais de la tête au pied, ce qui rendais la lame-main encore  plus menaçante. Il jeta un bref regard apeuré vers le placard, ma cachette qui n'en serai bientôt plus une.
John se retourna vivement dans ma direction, sa lame reprenant l'apparence d'une simple main, et marcha vivement vers les portes qui me séparaient des deux hommes.

"Non !" s'écria d'un coup Edward s'élançant à la suite de John les deux bras devant lui comme pour l'arrêter. Mais ce dernier se retourna, morpha une nouvelle foi ça main en quelque chose de coupant, et lui trancha le bras à partir du coude. Le membre tomba d'un bruis sourd sur le plancha, et la malheureuse victime hurla de douleur gorge toute déployé.
Mais, à ce moment là, aucun des deux hommes ne se doutais que dans moins d'une seconde quelque chose allez arriver. Quelqu'un allez arrivé. ce quelqu'un c'était moi.

Quand j'y repense, j'en suis la première surprise.
Ce que j'avais contenu dans le creux de mon estomac au court de ses dernière heures, ses derniers jours, explosa en moi. Sans que je les touche, les portes qui me cachaient jusqu'alors valsèrent devant moi et allèrent se fracassait contre le mur d'en face, heurtant John au passage qui s'en protégea in extremis. Le bureau sur lequel je cherchais mes souvenir quelque minutes plus tôt fit de même, ainsi qu'un peut tous les objets de cette pièce.

Les deux hommes furent abasourdi. Edward s'arrêta même un instant de gémir, et John me regardait les yeux écarquillé. Il me regardait. J'était debout, au milieu de la pièce, les bras le long du corps. Mes yeux, des yeux meurtrier, était pointé sur l'agresseur, brûlant d'un feu de sang. C'est alors que ma vision commença à se disloquer, de la même manière que mon corps et l'espace qui m'entourait. Avant de disparaître de cette réalité temporel, je vis le bout d'un faisceau rouge et violet, courir du haut de la tête de john  pour finir ça course à l'embranchement de ses deux jambes. Une seconde, un tic ou un tac de pendule, puis, comme un sandwich à la tomate, la parti droite du corps de John glissa  contre celle de gauche, lentement, puis les deux s'effondrèrent enfin au sol, l'aspergeant de sang, laissant apparaître là ou se tenait debout John il y a encore quelque instant, une de mes images rémanentes qui se brisa.
Mon corps se disloquait de plus en plus, puis tout devint noir quelques instants, avant que je ne réapparaisse, quelque part. Ou nul part.


J'ai tué un homme. Un homme que je ne connais pas. Il est mort maintenant. En tout cas, il mourra dans quelques années, quelques jours ou peut être quelques heures, et il mourra de mes propres mains. Un certain John.
 

Brûlant d'un feu de sang

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